Le développement accéléré de l'analyse des données, de l'informatique et de l'intelligence artificielle influence les sciences biologiques et rend la biologie de plus en plus programmable. Ces avancées entraîneront une nouvelle vague d'innovation dans les industries orientées vers les consommateurs – alternatives végétales et viandes cultivées en laboratoire dans le secteur alimentaire, bioplastiques dans l'emballage et le commerce de détail, et technologie de pointe dans les soins de santé.

Qu'est-ce que cela signifie?

Il semble que tous les problèmes possibles puissent être résolus par la révolution biologique : les récoltes ratées ne sont plus pertinentes, il n'est plus nécessaire de tuer des animaux et l'homme peut de plus en plus contrôler des aspects de sa propre santé. Bien que ces progrès puissent conduire à un avenir plus durable et plus sain, l'enthousiasme et la curiosité des consommateurs sont tempérés par le scepticisme et les préoccupations. Les marques utilisant des biotechnologies avancées dans leurs produits doivent offrir une transparence totale et se conformer aux normes éthiques, voire les améliorer. C'est en fait un peu étrange : les règles, surtout en matière d'éthique, sont souvent plus strictes pour le secteur biotechnologique que pour l'approche classique de "mettons-les en cage, tuons-les et mangeons-les" de, par exemple, la production de viande. Avec une population qui a récemment bénéficié des avantages des vaccins à ARNm et une plus grande disponibilité d'“alternatives aux produits sans cruauté animale” (pensez à la fausse viande et au cuir), la scène est prête pour une biorevolution. Si nous le voulons.

Quelles sont les conséquences pour le secteur du voyage?

Honnêtement : il n'y a pas de conséquences directes pour l'industrie du voyage. Sauf si l'industrie du voyage voulait jouer un rôle de leader dans ce domaine. Attention : voici une idée folle.

Supposons que nous, en tant que secteur, optons entièrement pour des "substituts de viande et de poisson pendant les vacances en avion". Une proposition idiote, dites-vous? Peut-être bien. Mais ce serait une étape révolutionnaire, qui pourrait nous donner un peu de répit en matière de durabilité, jusqu'à ce que les développements en matière de biocarburants pour avions soient au point.

Juste une idée folle. Je vous l'ai dit, il fait chaud dehors.

Voici un résumé succinct de l'article qui suivra dans la version imprimée de Travel360° début septembre.