Nous fouillons dans le dossier FTI chez Travel360° et Travmagazine, et croyez-moi : il y a encore des révélations à venir. Il y avait une élite au sein de FTI qui se permettait beaucoup de choses, et il y avait une grande équipe de managers et d'employés motivés qui croyaient en l'entreprise. Et ils ont été confrontés à une réalité brutale - sans avertissement.

D'une manière ou d'une autre, cela fait partie de l'ADN du tourisme : même dans les pires circonstances, la grande majorité des professionnels du tourisme continuent de travailler pour leurs clients, jusqu'à ce qu'ils soient sûrs qu'il y a une solution - ou jusqu'à ce qu'ils soient sûrs qu'il n'y a vraiment plus aucune solution possible.

J'ai pu voir cela de très près à plusieurs reprises : les commerciaux restent autant que possible à la disposition de "leurs" agents de voyages, et les agents de voyages font tout leur possible pour offrir à leurs clients les vacances promises.

Des miracles se produisent à de tels moments, encore et encore. Sur un fond de misère.

Cette motivation incroyable existe depuis toujours et reste, comme je l'ai dit, dans l'ADN. De Sabena à Sunair en passant par Thomas Cook et maintenant FTI : les patrons ont pris des décisions, ont débranché la prise, mais d'une manière ou d'une autre, l'énergie a continué à vibrer.

La plupart du temps, les clients ne sont pas suffisamment conscients de cela. La plupart du temps, les clients finissent par partir en vacances, remplis de gratitude, puis reviennent et continuent leur vie. Oh, des petits mails gentils sont envoyés, des fleurs sont parfois livrées à l'agence de voyages... mais peu savent que Harry, Joanna, Rik ou Ann ont souvent travaillé tard le soir et le week-end pour tout mettre en ordre.

Encore une fois maintenant. Folks, you are great people. Hell, yes !