53% disent : Le budget est sacré
So what ?
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Le baromètre annuel des vacances de Touring est paru. Voici les résultats d'une enquête auprès de 3751 consommateurs, garantissant une représentativité avec une marge d'erreur inférieure à 2 %. Comme toutes les enquêtes, ce n'est pas une science exacte, mais cela donne une indication sur la perception des vacances par les Belges.
Un point de vente important : selon l'enquête, 58 % n'ont pas souscrit d'assurance annulation, et 38 % des Belges n'ont aucune ou seulement une forme limitée d'assistance voyage. Cela est mentionné discrètement dans les conclusions, mais nous tenons à le souligner.
Ce qui me frappe, c'est le titre des conclusions du baromètre de Touring : « Les Belges sont des vacanciers fervents mais soucieux des prix. » Les vacanciers fervents réservent chez des agents de voyage fervents – je ne pouvais pas m'en empêcher. Mais je voudrais aborder le phénomène de « conscience des prix ». L'enquête de Touring indique que 53 % des vacanciers ont un budget « à ne pas dépasser » en tête.
So what ? Cela me semble très logique. Ce ne sont pas tant ces 53 % qui sont importants, mais bien les autres 47 %. Car il est clair que les voyages sont des achats qui, plus que d'autres, ont une flexibilité de prix. Jetons un coup d'œil à d'autres secteurs.
Presque tous les achats importants sont des achats conscients du budget. Commençons par le haut : lors de l'achat d'une maison, environ 90 % des consommateurs ont un budget fixé, qui ne peut être dépassé ou seulement un peu.
D'accord, une maison est un très gros achat. Descendons en montant. Pour la grande majorité des consommateurs (plus de 58 % qui trouvent le budget de voyage sacré), lors de l'achat d'une voiture, le budget est fixé. Disons que certainement 70 % des acheteurs de voitures ne veulent ou ne peuvent pas dépasser un certain montant.
Descendons encore en prix : un vélo électrique. Ils commencent à 1000 €, et « le ciel est la limite ». En prix, mais rarement en budget : on peut supposer qu'au moins 65 % des acheteurs fixent leur prix maximum à l'avance.
Un autre exemple : un salon. Ils se déclinent dans presque toutes les catégories de prix, mais la famille moyenne sait combien elle veut payer pour son canapé.
Le point est : 53 % d'acheteurs « conscients du budget » signifie surtout que 47 % des vacanciers n'ont pas de budget fixe. Et c'est beaucoup. Cela prouve une fois de plus qu'il y a beaucoup de place en Belgique pour promouvoir des alternatives de destination plus coûteuses, ou une gamme d'hébergement de meilleure qualité. Et pour toutes les possibilités de vente incitative, de l'accès au salon aux transferts privés. Juste pour dire.
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