D'abord, elle devait partir, puis elle voulait partir, ensuite elle est partie un moment, puis elle est restée dans un nouveau concept, et maintenant elle part définitivement. Anne-Sophie Snyers (Belgian Travel Confederation) et l'industrie du voyage : cela a toujours été une relation quelque peu complexe.

Personne ne peut nier qu'ASS possède le talent, l'intelligence et la connaissance du marché nécessaires pour occuper une position de leadership au sein d'une association professionnelle du secteur du voyage. Ajoutez à cela une dose d'idéalisme et une envie incessante de changement et vous obtenez un cocktail solide, que les connaisseurs trouvent "très bon" mais qui n'a pas toujours été apprécié par tout le monde.

Sa nomination au poste de secrétaire général de l'UPAV a marqué une rupture avec le passé. Sa mission : dépoussiérer une association qui "existait pour exister", indiquer de nouveaux horizons et y tracer de nouvelles routes.

C'est ce qu'elle a fait. À la surprise et parfois à l'irritation d'une partie des "pouvoirs en place". Et en plus, une femme, par Toutatis ! Avec le VVR, l'ABTO et la CLIA, elle a soutenu le Belgian Travel Summit. L'initiative Belgian Travel Academy et la certification Certa sont à mettre à son actif.

En septembre 2021, les chemins se sont séparés avec l'UPAV. Regardez bien cette date : la pandémie – et ses conséquences – étaient encore visibles. Mais la vaccination battait son plein, et il y avait de l'espoir. Cela reste un moment étrange pour une association professionnelle de laisser/voir partir son visage public, surtout dans les médias.

Environ un an plus tard, lors d'un grand événement, la Belgian Travel Confederation voit le jour. Une coupole, mais pas une association au-dessus du  VVR et de l'UPAV. À sa tête, ASS. Le titre : CEO.

Au début de cette année, le BATM et l'ANTOR rejoignent la BTC. Des discussions avec d'autres associations sont en cours. S'ils sont sur la bonne voie.

Revenons à Anne-Sophie. Peu savent combien sa contribution a été vitale pendant la période de la pandémie. Les différents cabinets le savent bien.

Maintenant, elle cherche d'autres horizons. Les initiés savaient que cela arriverait tôt ou tard. ASS aimait le secteur, mais n'y était jamais mariée. "... et plus s'il y a affection" - eh bien ce "plus" n'était pas là. Mais bien avec la ferme familiale. Ah, vous ne saviez pas ?

C'était une relation qui, à quelques exceptions près, était basée sur la rationalité. Pas sur le réseau de vieux copains. Elle reste jusqu'à la fin juin.

Un remplaçant est recherché. H/F/X. Les candidats peuvent contacter Koen van den Bosch. Nous sommes curieux de voir qui verra la fumée blanche sortir de la cheminée.