Brusssels Airlines

Des règles plus inclusives

Brusssels Airlines

Brussels Airlines a revêtu son personnel navigant de nouveaux uniformes. C'était un point important dans les nouvelles de la RTBF, après les malheurs au Moyen-Orient et la tromperie entre le Royaume-Uni et le Rwanda dans la crise des réfugiés. Les uniformes sont beaux et les anciens devaient être remplacés. Certes, ce n'est pas un sujet sur lequel j'écrirais une chronique. Mais ce n'est pas tout.

En même temps que les nouveaux uniformes, de nouvelles règles, plus inclusives sur le plan social, ont été communiquées. Et c'est une bonne chose. La règle selon laquelle les femmes devaient se maquiller et les hommes ne le pouvaient pas a été abandonnée. Les tatouages visibles et raisonnables sont autorisés. Les cheveux peuvent être portés plus longs, quel que soit le sexe. S'ils touchent les épaules, ils doivent être relevés, mais il s'agit d'une mesure de sécurité très pertinente. L'équipage peut jouer un rôle décisif dans les situations d'alarme, comme l'a prouvé récemment l'équipage de la JAL à Tokyo.

Notre transporteur national prouve ainsi, après avoir réalisé des bénéfices pour la première fois depuis longtemps, qu'il relève également les défis d'une société plus inclusive en tant qu'employeur. Et voilà, ça marche : j'écris sur un sujet sur lequel je n'écrirais jamais autrement. Le porte-parole Nico Cardone était lui aussi manifestement heureux, après la communication sur la grève de la semaine dernière, de pouvoir annoncer pour une fois des nouvelles plus légères, mais aussi plus importantes.

Bien sûr, la confirmation en début de semaine que Brussels Airlines poursuivra sa stratégie de loisirs et que la compagnie aérienne continuera à se développer, selon la règle de l'offre et de la demande était plus importante : mais l’histoire des uniformes était une bonne nouvelle quand-même.

 

 

18-01-24 - par Jan Peeters