Notre agent de voyage préféré n'était pas présent au congrès #BETravel à Coimbra, au Portugal. Mais le lendemain même de mon retour du congrès, j'ai reçu un coup de fil : "Tout le monde m'a dit que c'était une excellente initiative d'organiser un congrès conjoint UPAV/VVR. Bonne ambiance, destination agréable, et aucun problème, au contraire, pour mélanger Wallons, Flamands et Bruxellois". Je lui ai répondu que je ne pouvais qu'être d'accord, mais qu'elle m'avait manqué, au Portugal.

J'ai répondu que je ne pouvais qu'être d'accord, mais qu'elle m'avait manqué, au Portugal : "C'est en effet avec la douleur au cœur que j'ai dû laisser passer ce congrès. Mais j'ai, du moins je le pense moi-même, une bonne raison : je veux tout faire pour que tous les membres de mon équipe puissent partir en vacances au mois de mai. Nous traitons donc un maximum de dossiers, nous veillons à ce qu'il reste le moins de candidatures possible en suspens et nous mobilisons nos partenaires pour qu'ils confirment rapidement. Nous donnons même à nos clients un peu moins de temps que d'habitude pour décider de leurs vacances : nous leur demandons de nous informer le plus tôt possible afin que nous puissions tout arranger.

"Cela semble étrange, surtout dans une année de convalescence. Mais honnêtement, je ne peux pas faire autrement. Mes collaborateurs sont sur le qui-vive. Et franchement, c'est grâce à eux que j'ai moi-même gagné plus d'argent que je ne l'espérais avec mon entreprise au cours de l'année écoulée. Nous recherchons encore au moins deux employés, mais l'équipe existante affiche des chiffres records. Résultat : une productivité sans précédent. Mes employés rapportent donc beaucoup plus que jamais. Et ils le savent."

"Jan, je ne peux pas résoudre une telle situation en me contentant d'une tape dans le dos et d'un remerciement. J'ai donc décidé d'offrir de courtes vacances gratuites à chaque employé. (J'ai bien sûr demandé l'aide de mes fournisseurs pour cela - vous me connaissez. Mais je tiens absolument à ce que tout le monde puisse s'évader, à brève échéance.

"J'ai pu leur proposer un menu de choix, allant d'un long week-end dans les Ardennes à quelques jours à Majorque. L'initiative a été saluée. Je m'en réjouis. Mais savez-vous ce qui m'a le plus surpris, cher Jan ? Le lendemain de l'annonce du "congé obligatoire", mes employés sont venus me remercier. Pas tellement pour les vacances gratuites, mais ce qui s'est avéré important, c'est la reconnaissance de leurs efforts. Et le fait que j'avais honnêtement admis que leur travail avait permis à l'entreprise de présenter de meilleurs résultats. Reconnaître leur importance, leur contribution et leur valeur pour l'entreprise les a vraiment touchés et leur a fait du bien.

 "Jan, j'ai une excellente équipe. Je le savais déjà, mais cela vient d'être confirmé : les gens travaillent évidemment pour gagner de l'argent, pour subvenir aux besoins de leur famille et ainsi de suite, mais il y a plus que cela. J'ai l'intention d'être beaucoup plus transparent sur les résultats de l'entreprise, dans les bons comme dans les mauvais moments. J'ai l'intention d'être beaucoup plus transparent sur les résultats de l'entreprise, dans les bons comme dans les mauvais moments, car mes employés méritent de savoir quel est le résultat de leur travail.”

Je lui ai demandé si elle ne s'attendait pas à ce qu'ils se présentent à sa porte les uns après les autres pour demander une augmentation de salaire. Comme toujours, notre agent de voyage préféré avait sa réponse toute prête : "Bien sûr, je n'ai pas appliqué cette augmentation de 11 % liée à l'indice en janvier sans donner une explication claire. Je leur ai alors fait comprendre que ce n'est que grâce à notre travail collectif que nous pouvons supporter une telle augmentation des coûts".

"L'honnêteté a la vie dure, Jan. Cette augmentation de l'indice est exceptionnelle, et heureusement, nous avons tous réalisé un chiffre d'affaires qui l'a rendue possible. Et je suis persuadé que d'ici la fin de l'année, la plupart des membres de mon équipe toucheront une prime. Mais dans le tourisme, on ne sait jamais quand la prochaine crise va arriver. Je l'ai clairement dit : l'entreprise doit reconstituer une réserve, pour résister à un choc. Et tôt ou tard, ce choc se produira. Il s'agit donc de messages complexes que vous devez être en mesure de transmettre à vos collaborateurs en tant que dirigeant d'une entreprise relativement petite de nos jours. Aujourd'hui, tout va bien, mais nous devons toujours être prêts pour demain. Mais encore une fois, la transparence est très appréciée. C'est ce que j'ai appris ces dernières semaines et ces derniers mois.

"J'ai manqué ce congrès, mais il y en aura d'autres. Et je serai à nouveau là. C'est sûr !"

La Dame a parlé. Hell Yes!