Le récent piratage chez Brussels Airport a une fois de plus mis en lumière à quel point notre secteur du voyage est vulnérable face aux perturbations numériques. Là où l’enregistrement se déroule habituellement de manière fluide et automatisée, les passagers ont soudain dû recourir à des listes papier et à des cartes d’embarquement manuscrites. Résultat : longues files d’attente, vols retardés ou annulés, bagages égarés, et surtout, beaucoup d’incertitude chez les voyageurs.

Dans de telles situations, la différence entre un voyageur en solo et une organisation professionnelle de voyages devient flagrante. Celui qui part sans accompagnement doit lui-même démêler un flot de messages contradictoires, en espérant recevoir les bonnes informations à temps.

Chez Silverjet, nous considérons cela comme notre mission principale : être disponibles 24h/24 et 7j/7 pour surveiller les vols, communiquer de manière proactive tout changement, et rassurer voyageurs comme partenaires. Nos équipes sont en contact direct avec les compagnies aériennes et les partenaires locaux, ce qui nous permet d’agir rapidement. Cela offre non seulement des avantages concrets – comme des itinéraires alternatifs ou des transferts adaptés – mais surtout une tranquillité d’esprit.

Oui, ce genre de moment génère du stress. Mais c’est précisément là que réside notre valeur ajoutée. Il n’y a rien de plus gratifiant que la reconnaissance d’un client soulagé, qui atteint tout de même sa destination grâce à nos efforts, sans se perdre dans un labyrinthe d’informations et de désinformation.

Peut-on adresser un petit coup de chapeau à TUI fly ? Ils ont tout de même réussi à ne devoir annuler aucun vol, notamment en faisant preuve de créativité dans le choix des aéroports de départ.

En tant que secteur, nous pouvons en être fiers : la technologie est utile et efficace, mais ce sont des êtres humains en chair et en os qui font la vraie différence quand les systèmes déraillent.

Wim David, Managing Director, Silverjet Belgium