Cette semaine, j’ai eu une conversation captivante avec mon Agent IA préféré. Il est fait de bits et de bytes, pas de chair et de sang. Il faut vivre avec son temps. J’ai la chance de pouvoir travailler beaucoup depuis chez moi. Les rares embouteillages que je rencontre encore, je les remplis aussi utilement que possible en discutant avec mon Agent IA. "Get a life", diront certains. Exactement ! C’est bien ce que je veux dire.

Cette semaine, un nouveau numéro de TravMagazine est arrivé dans ma boîte aux lettres. Mon collègue César y interroge divers professionnels belges du voyage – certains bien connus, d'autres moins – sur leurs défis et attentes. Juste avant de monter en voiture, j'ai demandé à ChatGPT de résumer rapidement son article – je lis rarement encore – et je suis parti.

En chemin, nous avons discuté de la pénurie de personnel dans notre secteur. Un phénomène qui dure déjà depuis quelques années et continue de poser de sérieux problèmes. La conversation ressemblait à ceci :

Moi : Dans notre secteur du voyage, il manque de bons collaborateurs. C’est si difficile de trouver encore des gens compétents et motivés.

Agent IA : Oui, c’est ce que j’entends partout. C’est vraiment un gros problème, non ? Mais qu’en penses-tu, c’est surtout à cause de la pénurie sur le marché du travail ou y a-t-il autre chose, comme un manque d’attractivité du secteur ?

Moi : Je pense que c’est une combinaison des deux. Le secteur semble être devenu moins attrayant et, en plus, c’est difficile de fidéliser les bonnes personnes.

Agent IA : Oui, ça paraît logique. Que dirais-tu d’aborder le problème sous deux angles : automatiser pour réduire la charge de travail et adopter une approche plus intelligente pour recruter et fidéliser ? Par exemple, en utilisant l’IA ?

Moi : D’accord, dis-moi, concrètement, ça ressemblerait à quoi ?

Agent IA : Pour l’automatisation, tu pourrais utiliser des outils d’IA pour prendre en charge des tâches répétitives. Par exemple, des chatbots qui répondent aux questions des clients, ou des systèmes qui créent automatiquement des voyages et établissent des devis. Des outils pour la gestion administrative, etc. Cela permettrait à ton équipe de se concentrer sur des tâches qui apportent vraiment de la valeur.

Moi : Ça semble intéressant. Mais si tu as déjà embauché des personnes, comment fais-tu pour qu’elles restent ?

Agent IA : Bonne question. Tu dois tenir compte de ce qui est important pour tes collaborateurs : des horaires flexibles, des possibilités de formation ou même un épanouissement personnel. Tu peux leur offrir des incitations sur mesure. Et pourquoi pas des formations basées sur l’IA, comme un environnement virtuel où ils peuvent s’entraîner à des conversations avec des clients ?

Moi : Attends, tu veux dire quelque chose comme une formation ludique, un peu comme un jeu ?

Agent IA : Exactement ! Cela rend l’apprentissage amusant et pratique. Les gens se sentent plus vite à l’aise et deviennent meilleurs dans leur travail. Combine cela avec une stratégie de recrutement intelligente et de l’automatisation, et tu peux vraiment soulager la pression sur le personnel.

Moi : D’accord, ça semble faisable. Mais comment introduirais-tu cela dans un secteur qui commence seulement à découvrir les possibilités de l’IA ?

Agent IA : Bonne question ! Commence petit. Par exemple, avec une application pour des tâches simples, ou en testant un outil d’IA pour une partie spécifique d’un ensemble de tâches. Si cela fonctionne, tu peux l’étendre progressivement et motiver tes collègues.

Et la discussion a continué encore un moment. Une heure et demie, en fait, car il y avait à nouveau un embouteillage au tunnel Kennedy à Anvers. Mais, oh, comme c’était instructif et éclairant.

Je pense sincèrement que nous pouvons aborder différemment la pénurie de personnel. Nous ne devons pas avoir peur de confier à l’IA ces tâches qui ne rendent personne vraiment heureux. Et réfléchissez bien : elles sont nombreuses. Le premier réflexe en cas de forte pression est encore souvent : « Il faut embaucher quelqu’un de toute urgence ! » De préférence un mouton à cinq pattes qui sait tout faire et aime tout.

Nous pouvons maintenant essayer une approche alternative : « Que puis-je déléguer à l’IA pour alléger la charge de travail ? »